Kinshasa, la calme

Kinshasa la calme?  Oui, elle existe.  Peu souvent certes mais elle a ses moments, ses endroits, ses lieux et ses personnages.  Le temps peut s’arrêter de temps à autre à Kinshasa, la capitale de la RDC avec ses 11 ou 12 millions d’habitants. Lorsque Kinshasa prend le temps de faire une pause de sa circulation, de tous ses bars et restos, de ses marchés et des marchands ambulants, on vit alors l’éloge de la lenteur.  Vivons ensemble une accalmie dans la vie trépidante de Kinshasa.

Merci d’être à ce rendez-vous habituel.  Merci de prendre le temps de me lire. N’hésitez pas à partager ou encore commenter l’article.  Vos mots sont importants.

Au moment d’écrire ces lignes, je suis probablement encore dans l’esprit d’une conversation que j’avais il y a quelques minutes avec une de mes collègues coopérante volontaire. M’entendant parler avec une autre collègue de moments vécus dans des pays asiatiques bouddhistes où le temps s’arrêtait à l’occasion, surtout lorsque je m’arrêtais dans les monastères ou encore au moment de prières, ma collègue Isabelle était bien intriguée par ce qui avait pu m’attirer en RDC et en Afrique, bien loin de la culture spirituelle et des lieux de culte bouddhistes.   Vrai que dans la trépidante Kinshasa, le recueillement ne s’invite pas au milieu des marchés, de la circulation, des nombreux clubs et bars, etc.

Pourtant, lorsque la chaleur se met de la partie, ou encore dans certains endroits dans les quartiers, le temps choisit de s’arrêter un peu.  Le temps d’une pause.  Le temps de reprendre ses esprits.  Le temps de souffler.  Le temps aussi de profiter de la vie, d’arrêter « de perdre sa vie à la gagner ».  On découvre alors…l’éloge de la lenteur.  L’éloge du temps qui passe.  L’éloge du plaisir à converser avec l’autre pour d’autres raisons que strictement acheter, vendre, « faire de la buziness quoi! ».



Puis Kinshasa reprend vie, reprend son rythme, repart de plus belle dès que les feux de circulation (ou le robot de la circulation) qui donne le droit de passage. Tout s’anime, les vendeurs itinérants reprennent leurs cris ou les bruits qui signalent leur présence.   Mais pendant quelques minutes ou encore tous les dimanche matins, Kinshasa nous aura montré un autre visage de la mégapole.

Moment insolite

Vu ce matin, une camionnette tombée en panne dans une artère principale de Kinshasa. Petit hic, la camionnette est en panne de travers bloquant deux des trois voies qui viennent dans sa direction.  Des congolais et un blanc viennent à la rescousse du chauffeur.  Ils déplacent le véhicule peu à peu en le soulevant – trois de chaque côté de celui-ci – pour le ranger dans la voie à l’extrémité droite…toujours l’avant du véhicule dans le sens contraire de la direction de la circulation.

N’hésitez pas à commenter, ajouter des précisions ou des informations.  Vos mots sont importants.  Il est toujours temps d’appuyer mon projet de même que CUSO International en contribuant via ma page personnelle de coopérant volontaire.  Votre contribution, aussi modeste soit-elle, sera multipliée par dix grâce aux ententes entre CUSO International et les instances gouvernementales canadiennes.

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2 commentaires pour Kinshasa, la calme

  1. scoupy76 dit :

    Bravo pour ces photos de « calme » dans cette « mégalopole » si trépidante… A bientôt

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  2. Schneider dit :

    Eclairage insolite sur un aspect de cette ville que l’on imagine toujours grouillante de monde. On entendrait presque le silence. Merci pour vos images et vos commentaires qui leur donnent du poids.

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